
Mon caractère a longtemps été dominé par des pics d’une colère terrible : j’étais absolument pas crédible, je faisais peur, j’étais blessante, violente, je faisais mal et après je m’en voulais : le cercle vicieux par excellence !
Très handicapant dans mes relations au quotidien, je décidai un jour de ne plus être sous le joug de cette colère, de ne plus être esclave de cette émotion.
Je cherchai un moyen de m’en faire une alliée. Il fut d’abord important pour moi de m’en dissocier, de lui donner une forme physique et c’est ainsi que ma première poupée vit le jour ! Je la baptisai LACO.
Désormais, lorsque la colère a fini de me traverser, j’entame certaines fois un dialogue bienveillant avec ma poupée qui s’avère être un objet transfert et un ancrage visuel puissant.
Accueillir ma vulnérabilité comme une force, m’accepter sans me juger, écouter les messages des émotions qui me traversent, célébrer toutes les parties de moi-même qui constituent le fondement de ma personnalité. Tel furent mes premiers enseignements.
TIPS
La colère, lorsqu’elle survient, nous indique qu’un ou plusieurs de nos besoins n’ont pas été nourris (sommeil, partage, lien…) et/ou qu’une de nos valeurs n’a pas été respectée (respect, justice, équité…). La situation qui provoque cette colère est très souvent un stimulus qui ravive une blessure de l’enfance. (abandon, injustice, trahison, rejet, humiliation).
Il est important de la laisser s’exprimer : la réprimer c’est générer une énorme frustration qui peut rester très longtemps dans le corps et créer un déséquilibre.
Pratiquer la cohérence cardiaque ou tout autre exercice de respiration, hurler dans un coussin ou aller courir peut aider à la laisser sortir sans trop de dommages collatéraux 😉