Mettre un visage sur les peurs qui me traversent a été très enrichissant pour moi.
J’ai souvent des pensées macabres qui révèlent une insécurité intérieure et un goût prononcé pour la tragédie !
Je me suis aperçu que la plupart de ces peurs étaient pur fantasme et j’ai appris à en rire…
La peur reptilienne, celle qui nous informe d’un danger réel est très utile : elle nous permet de mettre en place des mécanismes de survie. Mais très souvent, la peur est une projection de scénarios catastrophes qui n’existent pas encore et qui n’existeront pour la plupart JAMAIS…
Lorsque je ressens cette peur là, je l’accueille avec tendresse, je vais jusqu’au bout de ses scénarios catastrophes, je transforme le film d’horreur en comédie et je la laisse partir (quand je peux, ce n’est pas systématique).